On est qualifié de primo-accédant lorsqu’on souhaite acheter une résidence principale après avoir été locataire pendant au moins 24 mois. Ceux qui bénéficient de ce statut ont droit à de multiples avantages. Découvrez lesquels.
Divers aides au financement de l’investissement
Parce que les banques apprécient particulièrement les primo-accédants, elles leur réservent différents prêts avantageux pour les aider à devenir propriétaires de leur logement principal. Parmi eux, on peut citer :
- Le prêt à taux zéro ou PTZ :
Bien qu’il soit plafonné à 40 % du coût total de la transaction, c’est un crédit accordé à un taux de 0 %. Il peut servir d’apport personnel pour obtenir un crédit immobilier classique ou compléter le budget déjà disponible.
- Le prêt accession logement ou PAS :
Il est réservé aux ménages à revenus modestes et est accordé à un taux avantageux. Le capital peut, dans certains cas, couvrir la totalité de l’investissement, hors frais de notaire. Il ne peut être associé à un crédit immobilier classique, mais peut être cumulé avec une APL (aide personnalisée au logement) et avec d’autres prêts aidés.
- Le prêt conventionné ou PC :
Le taux est plus élevé, mais reste plafonné. Il est très similaire au PAS, mais contrairement à ce dernier, il est accordé sans aucune condition de ressources.
Une fiscalité avantageuse
Outre les aides au financement de l’achat, les primo-accédants ont également droit à des avantages fiscaux non négligeables lorsqu’ils choisissent d’investir dans le neuf. Parmi eux, il y a :
- La TVA réduite à 5,5 % en cas d’investissement dans un secteur précis (ANRU ou QPV).
- Une exonération de la taxe foncière pendant deux ans.
- Une réduction de l’impôt sur le revenu : l’abattement peut aller jusqu’à 11 % du prix d’acquisition du bien, avec un plafond de 18 000 euros.